Des visas
pour un pays qui n'existe plus !
Se rendre à l'Est en 1980, ce n'était pas très
bien vu
Il ne faut pas oublier qu'en France les socialistes ne
seront élus qu'un an plus tard, en 1981, et que la timide présence
de ministres communistes au gouvernement fera alors l'objet de hantises
paranoïaques !
Peu d'informations sur l'Allemagne de l'Est circulaient alors, et elles
étaient négatives, forcément négatives
Aller sur place, c'était l'opportunité de constater par
soi-même une réalité plus nuancée. D'où
le titre de l'éditorial rédigé pour les Cahiers
de Leçons de Choses : "Mais
allez donc y voir vous-mêmes".
D'autres
visas encore, de transit cette fois-ci, en voiture, en train
Les encres en dégradé de couleur n'étaient pas
encore à la mode
elles m'épataient beaucoup !
Mais
de quel pays s'agit-il donc ?
"Niemands
Land (no man's land, le pays de personne)", uvre sur une
plage de l'île Rügen, auteur inconnu
Maintenant,
les images-clichés de rigueur
La "Trabi", après quelques explications fumeuses à
son propriétaire, a pu être photographiée avec le
coffre ouvert, pour pouvoir illustrer la couverture du n° 3
des Cahiers de Leçons de Choses : Trabi mit geöffnetem
Maüle, c'est-à-dire Trabi la gueule ouverte !
À droite, il s'agit d'une "Wartburg", une voiture haut
de gamme.
Suite :
2/Villes, Leipzig, Dresde,
3/L'île Rügen